dimanche 25 novembre 2012

Notre Dame des Landes (si vous avez raté le début)

Une étude indépendante remet en cause le projet NDDL

L’étude indépendante demandée par le collectif des élus contre l’aéroport (CeDpa) montre une nouvelle fois l’étendue de ce grand projet inutile. Quels sont les points intéressants qui soulignent les fautes dans la Déclaration d’Utilité Publique de 2008 ?

À la demande du collectif d’élus opposés au projet de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes, un cabinet d’études européen indépendant nommé CE-Delft a analysé la solidité économique de l’étude menée lors de la Déclaration d’Utilité Publique ; puis comparé les deux projets,  le réaménagement de l’aéroport Nantes Atlantique et la construction du nouvel aéroport.

Des procédures administratives incohérentes

Une Déclaration d’Utilité Publique (DUP) a été décrétée en février 2008 suite à une enquête publique qui présente de nombreuses zones floues. Lors de l’enquête publique, 80 % des contributions faites aux sept enquêteurs étaient opposées au projet. Cependant, l’enquête s’est quand même avérée positive pour déclarer une DUP. Sur les sept enquêteurs qui ont fait le travail, deux ont abandonné leur position avant la fin de la commission d’enquête. L’enquête amenant à la DUP n’a donc été signée que par cinq enquêteurs. En 2010, les enquêtes parcellaires ont continué et en 2011 la concession de ce futur aéroport a été donné à Vinci. En juin 2012, les enquêtes sur la gestion des eaux et les zones humides seront lancées et avant 2014 les études environnementales, foncières et archéologiques.

Lors de la DUP, l’ACIPA a déposé cinq recours au Conseil d’Etat pour annuler la procédure. Ils ont été rejetés sans motivation. Afin de poursuivre les recours juridiques, la Cour européenne des droits de l’Homme a été saisie par l’ACIPA en 2010. La Cour européenne a pour traiter la demande et faire en sorte que l’État français motive ses rejets. Parallèlement, trois recours sont en cours depuis la publication du cahier des charges au Tribunal Administratif de Nantes. Tous les recours ne sont pas suspensifs.

Par ailleurs, le projet était condamné par le Grenelle de l’environnement en 2007 qui dans ses lois ne prévoyait  pas d’augmentation de capacité aéroportuaire. Le projet Notre Dame Des Landes est multiplié par trois. Jean Marc Ayrault et François Fillon ont fait pression disant que cet aéroport serait le premier aéroport HQE et qu’il n’était ici que question de transfert, donc le projet de NDDL ne rentre pas dans le cadre des lois du Grenelle.

Entre pressions et soutiens politiques, les choses bougent


Le projet est aujourd’hui compris partout en France mais également en Europe. En 2009, le CeDpa a été créé. il regroupe 1000 élus opposés au projet, 500 élus des Pays de Loire et 500 élus de la France entière. En 2011, ils se sont constitués en association pour financer l’étude indépendante publiée depuis le mois d’octobre dernier. Il entend bien faire pression pour faire bouger les politiques. L’ACIPA quant à elle regroupe 42 associations, partis et syndicats qui se réunissent tous les mois. Des comités de soutiens se développent partout en France et un collectif de pilotes de Nantes Atlantique a rejoint le mouvement. Tous travaillent avec des géographes à dénoncer le projet et mettre en avant une « métropolisation » à outrance. De plus en plus d’actions sont organisées, des installations de jeunes en maraîchage entendent bien rester sur la commune et une opération « citoyens vigilants » est mise en place depuis trois ans. Il s’agit de deux personnes par jour qui stationnent devant les bâtiments importants de Nantes : la préfecture, le siège du Parti Socialiste, de l’UMP, le CG…

L’argument de la saturation de Nantes Atlantique ne tient pas

Michel Tarin explique qu’« au niveau des passagers il y a bien une augmentation du trafic. Depuis 2004, notamment l’arrivée des compagnies low-cost, on est à 3,3 millions de passagers par an ». Néanmoins ce qui sature un aéroport ce n’est pas le nombre de passagers mais le nombre de mouvements c’est dire de décollages et d’atterrissages. Nantes Atlantique stagne à ce sujet depuis dix ans. « Ce sont les avions qui aujourd’hui sont plus remplis qu’avant puisqu’en 10 ans on est passé de 40 à 80 passagers par avion » ajoute-t-il. La particularité de Nantes Atlantique a été qu’il y a eu une augmentation très importante des vols charters vacances, c’est une des principales plateformes qui accueillent le plus d’évolution dans ce sens-là.

À ce propos, l’étude du cabinet CE-Delft propose un comparatif des aéroports. En surface, l’aéroport de Nantes avec ses 320 ha est dans la moyenne internationale, sa piste de 2 900 m de long est la même que celle de l’aéroport de San Diego aux États unis. Sur ces pistes qui font la même taille, on traite à San Diego 223 000 mouvements annuels alors qu’à Nantes on traite à ce jour  42 000 mouvements. San Diego traite 17 millions de passagers par an quand Nantes Atlantique peine à traiter 3,3 millions de passagers. Michel Tarin explique « La longueur de piste par ailleurs ne veut pas dire grand-chose. À Gatwick, le deuxième aéroport de Londres, la piste fait 3 200 m, et bien un A380 ne peut pas décoller sur une piste a pleine charge. On y traite pourtant 280 000 mouvements avec 35 millions de passagers par an sur 270 ha ». Nantes Atlantique peut accueillir encore jusqu’à 200 000 mouvements, même si ce n’est pas souhaitable, sans problème technique majeur. Il ajoute que le projet de Vinci à Notre-Dame-des-Landes, aujourd’hui modifié par rapport au projet initial, compte deux pistes de 2 900 m qui ne pourront pas accueillir d’A380. Souhaitons nous refaire un aéroport à l’identique qui ne sera de toute façon jamais un grand hub intercontinental ? NDDL nécessite 940 ha pour la plateforme aéroportuaire, mais la DUP compte 1 650 ha. Ce sont plus de 2 000 ha de terres agricoles qui sont menacés !

L’avenir du transport aérien en question

« Lors du débat public en 2002, le baril de pétrole était entre 30 et 40 dollars, aujourd’hui c’est autour de 125 dollars le baril » souligne Michel Tarin. Par ailleurs, depuis 2007, même les compagnies aériennes se lancent dans le transport ferroviaire. Air France depuis cinq ans a fait le choix du TGV et l’a déjà mis en place sur le Thalys Nord au départ de Paris. L’objectif est de desservir un maximum de voyageurs sur les trois grands hubs européens, que sont Paris Roissy, Londres et Francfort, par le train. La société gagne 35 % de ses mouvements avec le TGV en doublant en même temps son nombre de passagers à l’intercontinental. C’est sur ce constat que le gouvernement anglais a choisi de ne plus agrandir l’aéroport d’Heathrow (qui compte deux pistes de 3900 m et 3600 m), 72 millions de passagers par an et 560 000 mouvements.

Construire un aéroport sur une zone humide et des terres agricoles

Certains politiques ont décidé que la perte des terres du bassin Notre-Dames-des-Landes n’était pas très grave car ce n’était « que de la lande ». Cela rappelle vaguement les propos de certains ministres d’Etat quand on parlait de faire un camps militaire dans le Larzac, un « désert agricole » à l’époque ! Mais le bassin de Notre-dame-des-Landes est le principal bassin laitier de Loire Atlantique, une zone d’élevage et de production qui verrait la suppression de près de 500 emplois si le projet arrivait à terme. Les documents officiels de la DUP prévoient 39 exploitations dont 15 fortement impactées. Ils n’ont même pas prévu la disparition des exploitations qui se trouvent au milieu de la future piste. à l’époque de l’étude, il y avait 82 exploitations, pour certaines impactées de façon très minime, entre 15 et 18 disparaissent car elles sont sur les pistes mais une cinquantaine d’autres vont disparaitre car elle n’auront plus de capacité économique pour fonctionner. « Quand vous perdez le tiers de votre surface d’exploitation, ce n’est pas rien ! » souligne Michel Tarin. La perte des terres agricoles augmente d’ années en années, la Loire Atlantique est un département pilote sur l’artificialisation des sols, 2500 ha de terres sont perdus depuis 15 ans.

Cette partie d’aéroport se trouve complètement sur des zones humides, le travail de repérage fait par les porteurs de projet a dénombré 98 % de la surface en zone humide. Pourquoi 98 % et pas 100 % ? car ils n’ont pas pu sonder les routes sous les maisons et les stabulations des fermes. NDDL est un plateau avec deux bassins versants, la Loire d’un côté et  la Vilaine de l’autre. Un projet de ce type sur un château d’eau va poser énormément de problèmes car il va falloir faire des compensations. Le projet se retrouve sur la deuxième périphérie nantaise. En 1970 il y avait 12 000 habitants sur les 12 communes, en 2005 il y en avait 53 000 (dernier recensement), aujourd’hui on est aux environs de 55 000 habitants. « On déplace un aéroport qui se trouve à sept kilomètres de Nantes pour le placer à 17 km au Nord de Nantes. Tous les ponts sont bouchés au nord et on souhaite encore saturer le nord ? Quel aménagement souhaitons nous ? » souligne Michel Tarin.

Une deux fois deux voies viendra couper la campagne entre Nantes et Rennes, et un périphérique supplémentaire va être mis en place. Le sud de Nantes qui a peu d’activité va encore être le laissé pour compte. Les géographes sont très remontés sur le renforcement de l’axe Nantes-Rennes car selon eux cela devrait plutôt être un axe Nantes-Saint-Malo.

Vinci, la grande surface de l’aéroportuaire

Vinci a été choisi comme concessionnaire en 2011 pour Nantes-Saint-Nazaire. Il faut savoir que la société gère également Quimper, Dinard, Rennes, Angers. Actuellement, elle est en pourparler avec Lorient. Tous les aéroports du grand ouest vont être sous la coupe de Vinci.  Il y a aujourd’hui 14 aéroports commerciaux dans le grand Ouest et 147 en France. En comparaison, en Allemagne il y en a 49 et en Grande Bretagne 37.

Un financement revu à la hausse pour les collectivités, à la baisse pour Vinci

En novembre 2010, le projet est  passé de 16 % de fonds publics à 44 %. Lors de la DUP, le concessionnaire, alors inconnu, devait prendre en charge la totalité du projet et l’Etat le barreau routier qui correspondait à 16 % de fonds publics. En 2011, lors du choix du concessionnaire, Vinci devait apporter 400 à 500 millions au projet. Néanmoins, comme le projet coutait plus chère qu’annoncé dans de la DUP, L’Etat est passé de 91 millions à 138 millions, et les Collectivités Locales qui ne finançaient rien apportent leur contribution à hauteur de  115 millions d’euros. Le coût du projet est estimé à 554 millions d’euros sans taxi-voie. De plus l’aéroport n’est plus conçu pour neuf millions de passagers mais pour quatre millions, c’est à dire le même nombre que dans l’aéroport actuel.

« La seule chose qui a augmenté ce sont les places de parking de Vinci ou il y avait à la base 7000 places et dans le projet de Vinci il y en a 10500 ! » ajoute Michel Tarin. Le plus grave c’est qu’en septembre 2010, les collectivités ont du voter le budget sans connaitre aucun chiffre puisque le cahier des charges n’a été donné qu’en février 2011. Le concessionnaire ayant été nommé en janvier 2011. Vinci en 2011 s’est désengagé au niveau financier puisqu’il ne met plus que 310 millions d’euros au projet. Mais d’où sortent les 310 millions d’euros de Vinci ? Le nombre se décortique en trois parts :

- 100 millions d’euros c’est le résultat du bénéfice fait sur Nantes Atlantique entre 2010 et 2017.

- 100 millions d’euros empruntés sur les marchés financiers cautionnés par les collectivités locales, c’est écrit en noir sur blanc dans le cahier des charges

- 100 millions d’euros des actionnaires de Vinci avec un rendement annuel de 12 % imposé.

Une étude économique biaisée par des erreurs de calcul volontaires La loi d’orientation sur les transports intérieurs du 30 décembre 1982 (LOTI) oblige à démontrer que ce que l’on réalise est un bénéfice pour la Société. Une étude correcte doit donc comparer plusieurs projets d’infrastructures et envisager des solutions alternatives. Rien de tout cela n’a été fait par les porteurs du projets.

Les principales erreurs de calcul et les omissions sont :

- aucune réserve n’a été faite pour le dépassement de coût éventuels de construction alors que la moyenne européenne est de 40 %. L’étude est restée aux coûts de 2006.

- la construction du tram-train estimée à 150 millions d’euros n’est pas prise en compte alors que ses effets sont inclus dans le calcul de bénéfices pour la société Vinci

- les valeurs prises pour l’heure de transport économisée en 2025 sont fausses et estimées à 98 euros de l’heure en 2025 alors que le Comité Directeur des Transports les estime à 20 euros de l’heure.

- la concurrence du TGV n’a pas été prise en compte, ni la gestion de l’eau, ni les coûts minimisés sur l’environnement

- l’augmentation du baril de pétrole n’a pas été répercutée sur l’évolution du nombre de passagers

- le Plan d’Exposition au Bruit établi pour 10 ans, celui de Nantes Atlantique date de 2004. Le plan de 2004 est pour 3,5 millions de passagers et 110 000 mouvements. Or, en 2012, nous sommes à 42 000 mouvements par an. Toutes nouvelles constructions dans une zone PEB est impossible.

- l’étude estime 1000 emplois créés par million de passagers, sauf que ce sont  les statistiques des trois grands hubs internationaux (qui comptent également le fret : 80 % du fret international est transporté dans les soutes des avions de ligne) qui ont été prises en compte. En France, pour les aéroport régionaux la norme est de 256 emplois par million de passagers.

Au final, alors que l’étude de la DUP compte un bénéfice positif entre 600 et 700 millions d’euros pour la collectivité, l’étude indépendante du cabinet CE-Delft ressort un « bénéfice négatif » entre 90 millions et 600 millions d’euros selon les différents scénarios envisagés. L’étude des porteurs de projets ne comporte aujourd’hui pas de scénario prudent et mise sur une baisse des coûts de l’aviation. Ce qui est peu probable aujourd’hui ! Changer l’orientation de la piste de Nantes Atlantique, qui est une alternative, correspondrait à 100 millions d’euros de bénéfices globaux pour la société, permettrait également d’avoir des A380 et de ne plus survoler Nantes et les grandes agglomérations. CQFD…


plus d’infos : http://acipa.free.fr/Plus/Documents/documents.htm


mercredi 12 septembre 2012

Jean vincent placé soutient les quelques opposants à Nonant Le Pin ?

Ah, ben j'ai vu vite fait les déclaration de ce monsieur jv placé sur France 3....

Vrai, les nimby sont bien représentés : la preuve ils ont désormais un sénateur avec eux !!!

Que dit Jean Vincent Placé au sujet du centre d'enfouissement de GDE à Nonant Le Pin... Il dit que toutes les expertises ont été faites n'importe comment, que la signature de la ministre précedente, parce que c'est la précédente n'est pas valide, que le dossier a été fait en dépit du bon sens... J'imagine que tous les gens qui se sont penchés soigneusement sur ce dossier depuis des années (à commencer par les experts de l'Etat) vont apprécier, en fait, ils ne le savaient pas mais ils travaillent tous en dépit du bon sens, heureusement que ce brave type de Placé est là pour le dire....

Ah le beau nimby que voilà ! Pour mémoire un nimby est un gars, ou une fille, qui ne s'intéresse pas à la connaissance et aux dossiers : seule compte les idées toutes faites, le rejet systématique et surtout la grande puissance du nimby : l'exagération !

Ah il devrait se méfier ce pauvre Jean Vincent Placé parce que à force de raconter n'importe quoi il va se faire Déplacé...



Jean Vincent Placé est du coup l'idole des Nimby !

Il manquerait plus qu'il soutienne l'aéroport de Jean Marc Ayrault : Notre Dame des Landes !  Un peu de patience ça va venir au rythme où il est....




lundi 10 septembre 2012

Pour tous ces gens qui font parader les enfants sur les méga-tracteurs

C'est un pote qui vient de m'envoyer le lien...

Faire parader les enfants sur méga tracteurs du crédit agricole c'est bien... Et quand vous voulez les emmener à la mer, vous venez à La Baule ou sur le littoral atlantique, breton, normand...



Bonne vacances les nimby ! et n'oubliez pas, les médicaments, les traitements, les allergies tout ça favorise la croissance !

Faut que je parle de l'eau de vittel mais là j'ai pas le temps, je suis encore dans les brebis...

mardi 21 août 2012

Nonant le pin, nouveau royaume des nimby

Il fut un temps mon ami Hamel qui m'a aidé à construire ce film sur les nimby qui n'en finit pas de finir avait, sur son blog un compteur de production de déchet en temps réel de notre pays à nous les français...

Bon,

Nous en sommes toujours à 320kg par an et par personne enfants et vieillards compris !

Nous en sommes toujours à rouler dans des 4x4 flambant neufs

Nous en sommes toujours à manger des tomates en décembre même bio !

J'en découvre tellement de choses avec le film sur les brebis dont je termine le premier montage que de me tourner vers les nimby, ça me détend (sourires)

Alors quand je vois toute cette population qui s'oppose à ce que l'on vienne trier leur poubelles près de chez eux, je me marre !

C'est un festival d'arguments : les terres agricoles d'abord !

Ah ! mais reveillez vous les nimby !

Si l'Europe ne mettait pas son veto, les agriculteurs que vous fantasmez à cause de la pub à la télé seraient les premiers à planter des OGM à coté de chez vous !

Vous défendez un monde qui fera crever vos gosses et ça vous choque pas ?

Incorrigibles nimby !

Incorrigible Nimby qui en ces circonstances sont pires que des moutons à s'agiter devant des images qu'ils ont gobé depuis tout petit... Ahhh la disneysation du monde est bel et bien une réussite...

Bon, comme pour les OGM et le fameux maïs 810 que l'Europe continue de refuser à Monsanto alors que les agriculteurs les demandent pour faire du fric, plus de fric encore à faire bouffer de la merde à tous ces nimby, à faire crever les sols morts depuis si longtemps... A se servir des subventions pour acheter encore et encore plus de terres pour que les rares bio, petits agriculteurs, ne puissent jamais leur prendre des parts de marchés !

Les mêmes ont été capables durant des années, non contents de filer des céréales aux herbivores (hey les éléveurs de Nonant pourquoi vous donnez pas du maïs à vos chevaux ??? Hein ???), donc non content de cette bétise ils leur ont donné de la viande sous la forme de farine animale ! Oui les mêmes, ceux là que dans un jour d'été avec les gosses qui rient sur les tracteurs vous prétendez défendre !

Parlez en à mon pote Hamel, les farines animales il connait par cœur !

Et encore si je vous disais ce que je sais de Charal et de ce qu'ils livrent à MacDo, mais, non suis je bête, les nimbys ça envoient les gosses chez macdo pour le happy meal !

D'ailleurs cette belle action escargot du mois de juillet avec toutes ces photos d'enfants on dirait une pub pour Mac Do, vous trouvez pas ?








Revenons à nos moutons....

les nimby ne veulent pas de leur poubelle près de chez eux, ne veulent pas que quelqu'un s'en occupe pour eux près de chez eux ! Incroyable mais vrai !

Les nimbys sont fiers de la France qui est une sorte d'union soviétique qui aurait réussie tellement il y de fonctionnaires pour tout (et pour l'environnement c'est le délire le nombre de normes, de décrets, de procedures, de clis, de certifications, de déclarations pour faire respecter un code de l'environnement qui tient du mille feuille de compêt) tous ces fonctionnaires au service des politiciens qui ne veulent pas que ça pête près de chez eux parce que sinon adieu le maroquin et les poignées de main sur le marché le samedi matin.

Alors les nimbys ils aiment savoir que tout est contrôlé, vérifié, sécurisé, mais quand il est prévu de mettre, avec l'accord de tous ces fonctionnaires experts à l'année traquant le défaut comme des maniaques (oui, on en connait tous), une poubelle, leur poubelle, près de chez eux, là les fonctionnaires sont tout évaporés, leurs études, leurs coté maniaques (pour certains), leur parano entretenu souvent par les politiciens n'existent plus, néant, que nenni, plus rien...

Il n'y a plus qu'une grosse et méchante poubelle que l'on montre aux enfants en disant touches pas, regardes pas c'est sale !

C'est très bête parce que ce n'est pas si sale que ça (en tout cas moins que les stations d'épurations qui pourtant elles aussi sont devenus très propres), c'est très bête parce que du coup le nimby se trouve de la famille chez les autruches....

Nonant le pin : les haras ont décidé de laisser tomber les chevaux pour les autruches ! 

Mine de rien, quand c'est pas la tête dans le sable à coté de la poubelle, ça court drôlement vite une autruche !

Alors pour vous calmer les nimby j'ai trouvé ça :


pas mal hein ? ça date de 2010

C'est pas vieux ! Bon je sais bien un nimby ça lit pas ça réflechit pas, c'est bête parce que justement il va bien falloir lire d'ici la fin de ce post

Allez, maintenant allez voir ça (c'est de cette année)

Sita Suez Environnement, de la suite dans vos déchets

Alors, elle pas belle ma poubelle ? Allez, une petite pensée pour tous ceux que ça occupe, y a pas que des fonctionnaires même si ils sont nombreux, y a des cabinets d'études (comme ceux que connait bien mon pote René Hamel), des employés sur place, des emplois induits jusqu'aux visites pour les enfants et les vieux...

Alors qu'on nous rabat les oreilles de la désindustrialisation ben là au moins de s'occuper de notre poubelle à coté de chez nous ça file du boulot au petit...

Bon je sais pas trop ce que que va faire guy dauphin environnement sur ce site à part ce qu'en dit le maire (qui lui, discute avec les fonctionnaires) parce que les nimby font trop de bruit en racontant n'importe quoi (Ah Cher Disney, si t'avais pu prévoir que tu polluerais autant les cerveaux, non je suis méchant avec toi Walt, en vrai, c'est de la faute à Eisner...)

Je me dis juste, comme nous l'avons vécu à nantes avec derichebourg que ce sera de toute façon tellement surveillé, que ça l'est déjà tellement, depuis le début, que ça ira bien au final... A nantes, même l'incendie craint qui a eu lieu n'a pas viré catastrophe, derichebourg à mis 150 000 euros sur la table pour équiper son installation de capteurs thermiques et de jets d'eau dès qu'il fait chaud et pis c'est tout...

Bon allez, là il est tard je vous parlerais des poubelles de Vittel et de Contrexeville dans un prochain post quand j'aurais besoin de me marrer devant mon écran au lieu de me consterner...

Allez, à la bonne vôtre !



PS/ J'ajoute que je rigole bien de constater combien parmi les blogs et sites de nimby qui s'opposent à la gestion de leurs poubelles près de chez eux (feraient mieux de militer pour qu'on les envoie sur la lune puisque en espagne, en grèce ou dans le kosovo ça ferait désordre) font la part belle à toute cette publicité qui ne cesse de nous faire produire des déchets en consommant toujours plus de produits...

Quoi ? la pub produit des déchets ? Pas possible disent les nimby qui continuent de manger des tomates bio en hiver et des fraises dès le mois de février, des steaks dégueu à 4000 litres d'eau des nappes phréatiques le kilo... Trop drôle !










dimanche 19 août 2012

Un petit film pour les vacances, histoire de se mettre dans le bain de m... dans lequel tous les nimby aiment patauger pour faire semblant de vivre ensemble (alors que c'est juste pour être sur la photo)



Bon film !

vendredi 20 juillet 2012

Nonant-Le-Pin / Saint-Escobille / Nozay /....

Tiens un nouveau venu dans la liste des champignonnières de nimby : Nozay...

L'entreprise Charier (Travaux publics) a un beau projet voir ici

Aussitôt une association s'est montée contre cette initiative...

Allez faire un tour sur les commentaires et les propos généraux : un florilège de réaction nimby de premier choix (je ne veux pas vivre à coté d'une décharge !)

Cette association a le mérite de présenter ses excuses pour avoir édité une plaquette (sic!) qui affirmait que le projet était un projet seveso...

Du même tonneau (mais sans excuses cette fois !) ces nimby illustre le porjet de décharge de déchets industriel avec cette photo qui est clairement une image de décharge des années 80 où les mouettes viennent manger les ordures ménagères éventrées à ciel ouvert....

On se demande ce qu'à fait l'éducation nationale pour que tous ces gens puissent se montrer aussi peu respectueux de la réalité de ce qu'ils ont à dire pour pouvoir décider.... Quoi l'éducation nationale n'a pas vocation à combattre la bêtise ? Aahhh l'éternel débat débile des français au sujet de la tête bien pleine ou de la tête bien faite des écoliers...

Bref, en fait il est clair que tout le monde veut consommer, avoir un emploi et consommer encore et encore (je rappelle que nous sommes toujours à 320kg de déchet par an et par personne en France et je ne sais même pas si ce chiffre de l'ADEME inclus les déchets industriels, vous savez tout ce qui fait que l'on vit comme on le fait grâce aux entreprises....)

Qui m'a dit "la réaction nimby est curieuse, elle prends toujours le porteur de projet comme le méchant, si les politiques ou les experts après analyse, accepte le projet, les nimby les accuseront d'être vendu et serotn donc rangés parmi les méchants" ?

Un expert en nimby m'a dit cela... Bon d'accord mais alors que fait on de tous nos dechets ?

Je suis certain que si quelqu'un avait le courage et l'argent de faire un sondage dans les territoires ruraux avec uniquement trois questions :

- un projet de centre d'enfouissement de dechets non dangereux (sans dire si ce sont des ordures ménagères ou des déchets industriels ce qui n'est pas du tout la même chose quand on voit ce que l'on jette dans nos sac gris de cuisine et ce qu'un chantier de construction génère comme déchets) est prévu à coté de de chez vous, etes vous à priori d'accord ou pas d'accord ? Oui ou non ?

- pensez vous que les normes techniques imposées à ce type de projets sont suffisantes pour en garantir la bonne tenue dans le temps ? Oui ou non ?

- seriez vous d'accord pour que finalement la france envoie tous ses dechets à l'étranger afin de préserver la qualité de son territoire ? Oui ou non ?


La réponse à la troisième question serait extrêmement intéressante....

Je me souviens de ces gosses au nigeria qui vivent sur les décharges et y font bruler tout ce qu'ils trouvent afin d'en récupérer le cuivre... Conscients les gosses... En retournant un des milliers d'ordinateurs au rebut ils montrent une étiquette "Barclay's bank property" et expliquent : vous en europe vous êtes tous passez aux écrans plats alors voilà....

La Barclay's bank....

Elle est pas belle la vie ?

Cela ne nous dit toujours pas ce que nous allons faire de tous ces dechets si à chaque fois qu'un projet pour s'en occuper est refuser par ses riverains....

Et attention, ce n'est pas un calcul savant sur des probabilité de maintien du prix du pétrole, de l'augmentation de traffic aérien sur les 30 ans qui viennent dont on parle (le pétrole dans 30 ans ca donne quoi ?)...

Non, c'est chaque jour que nous achetons des choses, que l'on produit des déchets, il faut bien les mettre quelque part....

Ah, c'est si beau la croissance qu'on nous vend à longueur de journal télévisé.... On se croirait à Rio...

D'ailleurs... Si tu vas à Rio.... N'oublie pas de monter là haut....










mardi 17 juillet 2012

quelque chose de pourri au pays des blogs écolos...

Je viens de lire ceci sur le blog d'un de mes amis (que je salue au passage ;-)
Contrairement à moi, Lucky lit libération....

Je reproduis ici son dernier billet que vous trouverez dans son contexte ici

Suez-Lyonnaise des eaux et manipulation de l’opinion – Procédés de barbouzes contre la démocratie – Vae Solis – Gestion de l’eau – Communication de crise.

Imaginez qu'en région parisienne, un blog écologiste s'insurge contre la trop faible qualité de l'eau potable distribuée par un syndicat intercommunal local. Vous lui feriez sans doute spontanément confiance.

Et puis vous perdez vos dernières illusions en apprenant brutalement :

Que ce blog exagérait sciemment, n'étant que le sous-main intéressé d'une « opération noire » visant à déstabiliser l'élu Gabriel Amard (Front de gauche) qui a remunicipalisé récemment l'eau de ces communes de l'Essonne, Grigny et Vitry-Châtillon, après un référendum populaire victorieux.

C'est alors que vous aurez le choix entre deux attitudes liées à deux conceptions du monde :

1 - En tant que personne responsable attachée à une vision « bisounours », transparente, heureuse et positive du capitalisme financier, vous rejetez cette hypothèse déplaisante pour vos préjugés, que vous déqualifiez par avance comme « théorie du complot », juste valable pour des âmes déraisonnables et extrémistes. Non, il ne sera pas dit qu'il existerait des truqueurs et des profiteurs-manipulateurs !

2 - En tant que démocrate se souvenant des leçons de l'histoire, vous savez que si la plupart des hypothèse conspiratrices sont fantaisistes et lamentablement connotés (La Nasa n'ayant jamais découvert la Lune, Hitler toujours pas mort, les juifs new-yorkais soi-disant prévenus de l'attentat du 11 septembre, et autres sornettes fascistoïdes, etc), il n'en reste pas moins que le capitalisme n'est pas un mode de vie transparent, et que les pouvoirs économiques et politiques se réservent souvent des zones d'ombres, avec des intentions déguisées et des stratégies occultes, bref, des ressorts intéressés cachés au public.

Alors, complot ou pas complot ? 
Toute l'affaire est racontée par le détail sous la signature de Renaud Lecadre, dans Libération d'avant-hier samedi 14 juillet 2012, page 14,
http://www.liberation.fr/economie/2012/07/13/la-com-croupie-de-la-lyonnaise-des-eaux_833293

après des révélations fracassantes parues auparavant sur le site Marianne2.fr.

C'est ainsi qu'on apprend que ce retour de l'eau potable au service public à but non lucratif dans deux communes du département de l'Essonne avait fâché si fort la Lyonnaise des eaux (filiale de Suez environnement), qu'elle avait chargé un cabinet de communication, Vae Solis, spécialiste en « communication et gestion de crise » (maintenant, on se méfiera de ces urgentistes qui nous veulent du bien) de « discréditer » cet élu local (le mot « discréditer » était dans le contrat), avec des méthodes qui évoquent celle des barbouzes : d'abord une « communication d'influence » auprès de journalistes spécialisés par le lobby de l'eau (méfions nous toujours des journalistes « embeded »), puis la création de ce fameux blog pseudo-désintéressé sous un titre aimable de défenseur de l'environnement, puis encore une « republication de son contenu sur les réseaux sociaux », à force de tweets massifs, puis enfin la rédaction de « notes blanches » (on croyait ce terme réservé aux services secrets) « afin de ne pas exposer la Lyonnaise des eaux », à l'intention de figures de la droite locale, ce qui signifiait la « médiatisation spontanée » (sic) d'un député UMP du cru, à hauteur de 65 000 euros, auquel s'ajouterait « 45 000 euros » de « success fee » si ce joli travail clandestin parvenait à empêcher de parachever la remunicipalisation de l'eau (par un rattachement au réseau public d'eau le plus proche, celui de Paris). 

Par « success fee », il faut comprendre « rémunération à la commission, proportionnelle au résultat », cette possibilité contractuelle qui a déjà précipité le monde des avocats français dans les pires risques déontologiques, sur le modèle anglo-saxon. 

J'espère que vous serez heureux d'apprendre qu'une commission de « success fee » peut fort bien s'appliquer également à un cabinet de réduction de coûts, qui se paiera ainsi sur le chiffrage des économies réalisées à court terme (le premier qui pensera : massive précarité intéressée et licenciements d'aubaine, désorganisation fatale, prime au remembrement... celui-ci se verra aussitôt infliger l'accusation d'adepte de la stratégie du complot...). 

Et pourquoi pas des « success fee » pour les gangs de tueurs à gages ?

Maintenant, il faut évoquer ici ces patrons de lutte de classe (ça existe encore ?) qui peuvent en arriver à violer les droits constitutionnels en implantant des espions au sein des syndicalistes de leur entreprise :

http://lucky.blog.lemonde.fr/2012/04/19/techniques-patronales-pour-espionner-et-destabiliser-les-implants-dans-les-syndicats/

Quoi qu'on en dise, il est quand même bien satisfaisant pour leur tranquillité que ces employeurs puissent également faire appel à des cabinets de crise tels que Vae Solis, afin de manipuler les élus locaux et les journalistes, acheter les uns, neutraliser les autres s'ils se montrent dangereux.

Maintenant, que rajouter pour finir ?

- Ces deux dernières nouvelles navrantes, dont nous vous laissons le choix de hiérarchiser la gravité :

L'une pour préciser que ces révélations ont fait vraiment mauvais effet, si bien que selon Libération, l'image de la Lyonnaise-Suez est salement écornée, au point qu'elle s'est sentie obligée de se disculper du contrat passé avec le cabinet Vae Solis, en condamnant une déplorable « initiative locale et isolée » (re-sic).

On ne demanderait qu'à y croire, s'il n'y avait pas la suite.

Car l'autre information vient pour rassurer les chaumières à propos du directeur général de Vae Solis, monsieur Antoine Boulay, et « pilote » de toute cette opération, car il vient d'être heureusement promu à de nouvelles fonctions.

Déjà membre du QG de Ségolène Royal en 2002, cet excellent communicant vient d'être désigné chef de cabinet et conseiller personnel du nouveau ministre de l'agriculture Stéphane Le Foll, après avoir été (toujours selon Libération) membre de la campagne présidentielle de François Hollande comme « conseiller pour l'opinion ». 

Rien que cela !

Nul doute qu'un garçon aussi dévoué et débrouillard saura mettre tous ses talents au service des paysans et des consommateurs, contre les abus de pouvoir du lobby agro-alimentaire ! 

C'est sur ce doux espoir que nous retournons à nos rêves estivaux de bisounours.

signé Lucky"

l'article de Marianne est ici
la réaction de vae solis le fameux cabinet mandaté par suez environnement est

Alors, les pasresponsables, les nimby, les experts de tout poils qu'est ce que cela évoque pour vous ?

Nous nous souvenons des yes men dont le job commença par un blog et se termina par une chute historique de l'action de dow chemicals afin de montrer au monde entier le cynisme du capitalisme tel qu'il est pratiqué par cette multinationale qui fut responsables, sous le nom de union carbide, de la tragédie de bhopal en inde.