Inquiétante pollution aux particules fines dans le métro marseillais
LEMONDE.FR | 24.05.11 | 10h09 • Mis à jour le 24.05.11 | 10h59
Selon une étude sur la qualité de l'air menée en 2010, le taux de pollution dans le métro marseillais serait par endroits cinq fois supérieur aux taux tolérés par les autorités sanitaires. © STR New / Reuters
La pollution dans le métro marseillais atteint un seuiinquétant, selon une étude menée de janvier à juillet 2010 par l'organisme de surveillance de la qualité de l'air Atmo PACA. Le taux de particules fines en suspension (PM10) y serait par endroits cinq fois supérieur aux seuils tolérés par les autorités sanitaires.
Selon le quotidien La Provence, qui a eu accès à cette étude, des "analyses réalisées dans la station Saint-Charles ont mis en évidence jusqu'à 285 microgrammes par m³ d'air". Un chiffre cinq fois plus élevé que le taux fixé par les normes nationales, qui prennent comme "valeur limite" une moyenne journalière de 50 microgrammes par m3. Un taux qu'il est déjà conseillé de "ne pas dépasser plus de trente-cinq jours par an".
Ces particules fines en suspension qui s'accumulent dans les stations de métro viennent pour la plupart de l'extérieur, mais les freins usés des rames de métro et le soulèvement de poussières à l'arrivée des rames en station sont également mis en cause.
Cité par La Provence, un responsable de station explique ainsi que "chaque année, il y a des techniciens qui viennent changer les filtres des climatisations". "Quand on voit leur état, on prend peur", ajoute-t-il. Les effets des particules fines sur l'organisme restent encore très mal évalués, malgré les mises en garde de l'Institut national de veille sanitaire.
Le Monde.fr
Un ami m'a parlé de la colêre immense d'une personne décédée d'un cancer du poumon en deux mois à trente ans sans avoir fumé la moindre cigarette ni même avoir vécu dans un milieu enfumé...
A l'heure où toute la population est porteuse d'un cancer, à l'heure où une poignée de medecin se pose la question "pourquoi certains patients déclenchent le cancer plutôt que d'autre", à l'heure où les médias de propagande de masse (affichage urbain et radio) diffusent sans arrêt des messages pour inciter au depistage ou permettre à chacun de voir les personnes cancereuse comme des personnes et non des cancers...
A l'heure où tout ceci se produit l'on apprend au détour d'une dépèche que
"Les effets des particules fines sur l'organisme restent encore très mal évalués, malgré les mises en garde de l'Institut national de veille sanitaire."
A la suite de la réunion du 14 fevrier à sablons à proximité d'une zone industrielle du rhône, malgré le foutoir et le découragement des participants écoeuré de ne pas avoir été écouté dans la mise en oeuvre du suivi environnement global de la zone (voir ici :
Suivi Environnemental dit Global)
J'ai pu m'entretenir avec un des membres de l'asso qui m'a parlé de la rue des cancers, que tout le monde connait dans le village sous le vent de cette concentration d'usines chimiques.... Rue des cancers... Depuis combien de temps ? depuis trente ans !
au final ce n'est pas scier la branche sur laquelle nous sommes assis, c'est juste scier la branche sur laquelle nos enfants sont assis....
Le discours des politiques alors que notre avion pique vers le sol :
"tous les voyants sont au rouge.... C'est un problème... certainement un problème de voyants, nous allons changer les ampoules, ça va prendre un peu de temps evidemment... et puis nous en reparlerons... après le foot, après les élections..."
Lassées, écoeurées, désorganisées, les personnes du rhône ont jeté l'éponge et ce n'est pas hélas, le film que je termine qui leur donnera du courage....
Communiquer - comprendre - étudier - vivre ensemble - ne pas se laisser manipuler - réunir - douter - peser - discerner - choisir - questionner - progresser - vivre ensemble...
L'art difficile de la démocratie directe n'est pas enseigné dans nos écoles... Ca vous étonne ?
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